Nous sommes un peuple d’immigrés venus sur nos pirogues doubles et nous y sommes installés comme peuple premier.

Notre accueil « à la polynésienne » avec le « haere mai tama’a »(viens déjeuner avec nous) en est un exemple.

Nous désignons par « ratere » celui qui est de passage, le voyageur… Cela fait partie de l’histoire de notre peuple.

Lors de l’arrivée des premiers étrangers les « popa’a » (ceux qui avaient la peau rougie, brûlée par le soleil), ils ont eu un accueil très chaleureux ; conséquence d’un certain isolement d’où une nécessité sanitaire (éviter la consanguinité)

Depuis une quarantaine d’années, est apparu un nouveau mot à connotation négative « hotu painu » (coco qui flotte au gré des vents et des vagues, arrive sur nos berges et va germer)

D’autres mots ont des sens aussi péjoratifs comme « farani » et « tinito » (français et chinois)