Avant 1965, les iliens vivaient en autarcie, dans leurs îles respectives. Très peu de  population voyageait car très peu de moyen de transport entre les îles ! Réputée accueillante la population des îles, aucune barrière n’existait, les gens se sentaient honorés quand ils avaient accueilli une personne venant d’une autre île, soit par hasard, le navire avait chaviré ou déplacements organisés avec des familles pour les mariages et autres cérémonies.

Puis la venue de bataille de pouvoir entre les aînés des 4 îles avec des idées, du côté des Mahorais, comme quoi les frères des autres îles s’accaparent de tout, maltraitent les mahorais, s’emparent de tous les biens et ne laissent rien aux Mahorais…..

L’idée de cessation, de se séparer du gouvernement, référendum, etc….

En 1974 référendum, indépendance des 3 îles. Les gens continuent à vivre sans aucune frontière avec toujours les valeurs sociales, fraternelles…. Plus les gens revendiquaient l’encrage dans la France, plus les Mahorais haïssaient les gens venant d’ailleurs tout en les utilisant (profitant) pour faire leurs ressources économiques, construction maison, travaux champêtres….

En 1986, les mahorais revendiquant plus de moyens, plus d’assistanat avec la campagne politique des aînés pour se séparer de façon définitive du gouvernement comorien, a entraîné plus de haine et des termes méchants, abusifs, barbares.  Aujourd’hui, on parle d’Anjouanais, de comoriens à chasser, ils sont responsables des problèmes socio-économiques de Mayotte. Avec l’éducation, on peut ramener la belle vie aux Comores.

Archimède SAID RAVAOY