Mardi, vers 18h30, Aurélia et Mamadou nous accueillent dans une salle. On s’assoit tous en cercle et ils commencent à nous raconter leur rencontre à travers le théâtre action. Un jeu de regards et de complicité entre eux, me plonge directement dans le récit de leur “aventure extraordinaire” à travers la pièce “nous ne sommes pas de baobabs”. Ce théâtre permet de “donner la parole au peuple”, ils insistent sur cela. La narration de leur histoire est rythmée par divers ressentis: “très émouvant”, “très beau”, “très fort humainement”, “c’est très riche”. Ils soulignent l’importance du collectif et de la rencontre, à travers cette action. Les différents exercices vont permettre à la fois, la découverte des uns et des autres et d’installer une confiance au sein du groupe. C’est une sorte de “laboratoire” où ils travaillent “l’humilité”, le “collectif” et “le travail sur soi”. À partir des témoignages de vie, mise en avant par de l’improvisation, le “puzzle” de la pièce s’agence au fur et à mesure. Chaque personnage est relié à “un objet symbolique” qui est un morceau d’un parcours de vie.

Je retiendrai entre autre : le personnage qui est lié au “clar”. ce “clar” permettra de boucher un trou sur un radeau de fortune. pendant toute la traversée, cet homme tiendra ce clar, dans ce radeau, pour sauver lui et tous les présents.

Encore un beau geste d’humanité qui clôture cette rencontre enchantée.

Émilie

Pour aller plus loin :http://www.collectif-libertalia.be/