Le trio gagnant de la cuisine italienne, bien connu sur les tables du monde entier, n’est pas seulement un cliché mais bien une réalité. Et à Rome, auberge, taverne ou restaurant les proposent à toutes les sauces et en quantité.

Tout d’abord les pâtes ; elles sont délicieuses, qu’elles soient à la bolognaise ou al ragu (à la viande), al cosse (aux moules) ou al asparagi (aux asperges), végétariennes (courgettes et aubergines) ou à la carbonara, la spécialité romaine ; mais cette dernière n’est pas la seule et  les restaurants romains proposent d’autres spécialités locales comme la queue de boeuf braisée aux légumes ou les tripes à la tomate. Ces dernières étant bien sûr servies avec du pecorino rapé et non avec du parmesan, qui lui est une spécialité lombarde.

Les pizzas à Rome sont aussi souvent blanches qu’avec un fond de sauce tomate ; mais la pâte est fine et servie de légumes crus, donc légérement fondus mais croquants après passage au four. Il existe aussi une pizza romaine spéciale à l’artichaut, ce légume étant aussi servi frit, deux fois et se mangeant croustillant,  le carciofi alla romana.

Avant de passer aux desserts, les dolci, parlons un peu du vin ; l’Italie qui depuis plusieurs années est le premier producteur de vin au monde, ayant dépassé la France en quantité, propose néanmoins de nombreux crus de qualité comme le Primitivo, le Néro d’avola ou le Nebbiolo qui accompagnent très bien la pizza ou la pasta.  Mais à l’apéritif, le Spritz s’impose ; ce cocktail vénitien necessite d’opérer un choix entre celui au Campari, plus amer et plus fort et celui à l’Apérol, plus doux et plus sucré.

Enfin à Rome comme partout en Italie, impossible de passer à cotés des glaces. Les gelateria, souvent artisanales, étant nombreuses et ouvertes tard le soir ; comment resister à ces parfums si divers, si colorés et si apétsissants.

Reste le dessert italien par excellence, mondialement connu, le tiramisu, qui honore toutes les cartes du moindre restaurant ;  plus ou moins alcoolisé, plus ou moins chocolaté, mais toujours très jaune ; cela tiend parait-il à la couleur de ses jaunes d’oeufs qui seraient plutôt orangés ici…

Et nous nous sommes chaque jour régalés de cette cuisine fraiche, gouteuse et méditaréenne.

Jean-Luc Pieuchot