Nous y sommes, tous ici près du Dôme, et chacun avec notre arrière-pays. Alors il s’agit pour faire du « en commun » de se rappeler d’où on vient pour fabriquer ici quelque chose d’un repère, d’une trace, d’une ambition partagée :

« Aurions-nous-nous quelque chose à faire ensemble, à transformer dans ce monde, par l’éducation nouvelle ? ».

Car nous savons ce que nous avons laissé là-bas, le tumulte, la grève qui gronde, la bête immonde ? La charge mentale, le stress au travail, les mille choses à faire en retard… les camarades, les stagiaires ou étudiants, les enfants de la maison d’enfant, les patients, les militants… Les plaisirs et réussites aussi :

En se donnant cet espace-temps, en faisant ce pas de côté, nous tentons par le déplacement en mobilité, ce compagnonnage particulier, et nous l’espérons en sécurité, de nous penser ensemble, de réponse à cette question

« qu’est-ce qu’on fout là ? ». Et ça ne va pas de soi !

Alors, raconte, c’est quoi ton arrière-pays ? La pédagogie différenciée, une classe Freinet, un club thérapeutique, un « fameux stage »… une pratique, un groupe, une personne… dis, raconte…

Anne-Claire