La mobilité, c’est aussi sortir de sa zone de confort… Changer ses habitudes, vivre en collectivité, s’essayer à d’autres rythmes et découvrir une autre culture…. Quelques heures de train et un peu plus d’une heure d’avion et nous voilà projetés dans une ville magnifique, dotée d’une splendide architecture. Les rues sont pavées, elles sont propres et à notre grand étonnement, elles ne sont pas bruyantes et encombrées de véhicules. C’est la période de Noël, des lumières, sapins et vitrines décorées illuminent ces rues du centre-ville.
Nous sommes accueillis par l’équipe CEMEA Toscane qui nous a accompagnée durant tout le séjour. De visites en visites, nous avons été immergés dans la ville et ses accueils de publics dont celui de la petite enfance. Quel bonheur de visiter une école CEMEA… ! La situation des femmes et les violences faites aux femmes reste un sujet et une problématique transversal au groupe et aux actions professionnelles du groupe.
Le rythme est intense, les déplacements fréquents… L’italien n’est pas évident pour tous les participants, mais heureusement nos collègues belges sont là pour nous rendre audibles les dires de nos intervenants.
Des échanges improbables avec des personnes que l’on n’avait jamais croisées, des envies de se recroiser même car ils ont été très riches. En tous les cas, on se reconnaîtra… !
La visite de la galerie degli Uffizi a été un instant magique, exceptionnel… Un bâtiment immense qui abrite la belle collection au monde des œuvres italiennes. Des toiles splendides, des œuvres d’art très connues dotées de perspectives et de couleurs magnifiques… Entre autre, Michel-Ange, Raphaël, Leonard de Vinci, Botticello, Caravage, etc…. Des sculptures majestueuses dans et autour de la galerie qui mélangent art et mythologie…
Le retour en France avec ses mouvements sociaux, ses grèves et ses moyens de transports absents de la ville de Paris. Les bus bondés et les personnes écrasées aux portes des bus… des lignes de métro fermées… Une foule hallucinante devant le seul RER qui fonctionne… 24 heures dans la vie d’un parisien sans transport !
Chacun peut toutefois rentrer chez soi, même avec du retard… Bonnes fêtes à tous ! Karine