En 2018, la municipalité de Bologne a lancé des projets pour les asso. Porta Portello est né dans ce cadre ; il y a des assos très différentes qui se sont mise ensemble.

Cadre politique : c’était l’époque de Salvini avec 3 réalités dans les associations de terrain : la gauche (comme ARCI), les associations catholiques et les « autonomes » – « La coopération en mouvement ».

Une réponse politico-culturelle à la politique de migration et les drames qu’elle a générés. Puis d’autres associations s’y sont associées. Culturelle/sociale/accueil des migrants. On y ajoutera l’éducation/cinéma/livres/théâtre

L’arrivée du COVID a empéché l’extension du projet. En 2020 la cour a été ouverte aux étudiants (co-working). Les activités culturelles étaient importantes pour financer les activités de bateaux ONG pour sauver les migrants (donc très politiquement engagés).

Pendant le COVID, il y a des psychologues pour les émigrés mais aussi pour les personnes en précarité mais également pour les adolescents perturbés par la situation COVID (difficultés familiales). Dans le quartier, il y a beaucoup d’établissements scolaires du 1er et 2nd degré.

Ce lieu à l’origine était une mairie de quartier : il reste encore des bureaux socio-éducatifs, l’accueil péri-scolaire. L’histoire de ce lieu : un couvent mais Napoléon a transformé cela. Pendant la guerre, une école pour enfants juifs y avait été créée suite aux lois raciales de Mussolini, donc c’est un lieu de mémoire. Après la guerre, on y a accueilli des personnes sans abri. Cette mémoire est importante.

ANPI (partisans italiens) est devenue une asso anti-fasciste – fête du 25 avril. L’ANPI s’occupe de la commémoration de la résistance antifascite. Le IL CARCERO dédié aux homosexuels : présentation des livres, des calendriers à thème (cette année le cinéma). Cette asso est née grace à des mamans qui voulaient transmettre la mémoire via les chants de résistance : présentation lors de la fête de quartier. Le 25 avril : libération de l’Italie (Bologne le 21). Cela se poursuit par diverses manifestations : livres

Ici on héberge, il y a un co-working (ça fidélise). Mais pas de subvention d’état ; peu de méscène mais des actions menées qui apprtent de l’argent. On se cotise mais l’adhésion est très libre avec un minimum.

Des salariés : quelques-uns mais c’est le lieu partagé qui fédère l’ensemble. Un petit loyer par asso qui permet de financer les assos.

Sarah : la manager de ce lieu coopératif – permet l’accueil et la coordination des lieux.

ARCI a géré des centres de loisirs couverts financièrement par les familles) . Certains centres répondent à des appels d’offres avec participation municipale, c’est le cas ici. Cela oblige à accueillir tous les enfants : familles en difficulté(gratuité)./handicapé . Un animateur pour 20 enfants. éducateurs formés (trois années). La mairie demande cette maitrise professionnelle. 30 enfants de 5 à 10 ans  ont été accueillis.

Laïcité : en Italie, ce n’est pas un problème même si l’église est prégnante. L’école est laïque mais on défend la pluralité des religions. Le concordat entre l’église et l’état rénové récemment donne à l’église catholique des facilités mais les religieux catholiques sont payés par l’état et l’éducation religieuse fait partie de la culture italienne.