J’ai été frappée par l’engagement de toutes les personnes que nous avons rencontrées. Toutes avaient ce point commun : elles étaient animées par des valeurs fortes.

J’ai rarement été en contact avec tant de générosité. Tous et toutes travaillent, sans presque aucune aide de l’état, pour le bien commun. Et ils semblent le faire avec joie. Ils sont admiratifs de tous les avantages que nous avons en France _ « un altro mondo » (un autre monde), a dit Federica à Porta Pratello _ mais personne ne s’est plaint de sa situation. Ils regrettent que le contexte ne leur soit pas plus favorable mais ils ne se découragent pas. Valentina, de la Fattoria m’a dit que les projets avançaient « piano, piano » mais qu’ils continuaient malgré tout. Ils savent ce qu’ils veulent, ils sont forts de leurs valeurs et de la conviction que leur action est utile.

Cette énergie joyeuse est très encourageante : il est possible même avec peu de moyens, de faire des belles choses, si on y croit, si on est généreux et si on n’est pas isolé. Parce que, cela paraît un lieu commun mais oui : l’union fait la force. Le restaurant associatif, Porta Pazienza, qui lutte contre la mafia en préparant des repas à base de produits locaux en est la preuve !

Évidemment, il faudrait passer du temps en immersion dans le quotidien de ces associations pour en avoir une vision plus objective et plus exhaustive. Une autre fois peut-être…

Enfin, il y a une autre chose importante que je retiens de cette journée.

Le matin, pendant la présentation de nos associations, j’ai pris conscience de ma méconnaissance des CEMEA, du GFEN et du Secours Populaire et j’ai été très contente de les découvrir.

Ce voyage est aussi une occasion de créer des liens entre nous, de voir comment nos actions peuvent se compléter et s’enrichir mutuellement.

La coopération entre association fonctionne, les personnes que nous avons rencontrés hier nous l’ont bien montré.

Il faut s’en inspirer.

Sylvie Choisnet

ICEM